OBJECTIF 2
La mobilité décarbonée
OBJECTIF 2A l’heure où les prix des carburants s’envolent, la Nouvelle-Calédonie se trouve à la croisée des chemins pour mettre en œuvre sa transition énergétique. Dans cette optique, le déploiement massif de l’électromobilité se profile comme une solution prometteuse, portée par un soutien multiforme visant à transformer radicalement le paysage local de la mobilité.
Ce changement ambitieux est guidé par un accompagnement structuré à trois niveaux :
1. Promouvoir l’écomobilité
L’écomobilité c’est favoriser les modes de déplacement moins émissifs en termes de gaz à effet de serre que la voiture individuelle. Il existe donc de nombreuses façons d’être “écomobile” : la marche, le vélo, les transports en commun, le covoiturage… La Nouvelle-Calédonie s’engage dans le développement de l’écomobilité en accompagnant les acteurs publics (provinces et communes) et les acteurs privés (entreprises et particuliers).
2. Déployer des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques
Premier pilier de cette transition vers une mobilité durable : la création d’un maillage de bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) couvrant l’intégralité du territoire. Cette infrastructure est la clé pour briser l’obstacle de l’autonomie limitée des VE, offrant aux conducteurs la confiance nécessaire pour adopter cette technologie.
Le déploiement stratégique de bornes de recharge à travers les principales zones urbaines, les zones rurales et les zones périphériques garantira que chaque Calédonien puisse accéder à une recharge pratique et rapide, rendant ainsi les VE adaptés à toutes les distances et à tous les modes de vie.
3. Mettre en place un dispositif financier incitatif
En parallèle, l’incitation financière joue un rôle central dans la promotion de l’électromobilité. Des leviers tarifaires intelligemment conçus, tels que des incitations pour l’achat de véhicules électriques ou des tarifs de recharge avantageux permettant d’encourager les citoyens et les entreprises à effectuer la transition vers les véhicules électriques.
Transformer le parc automobile pour atteindre 50% de vente de véhicules propres en 2035.
Réduire de 50% le parc automobile du Gouvernement et de ses établissements publics d’ici 2028.
Ressources disponibles :
Rapports de l’étude consultable ci-dessous (Phase 1, 2 et 3) consultables et téléchargeables ci-dessous :
Rapport de phase préalable : Analyse du contexte calédonien
Rapport de phase 3 : Scénarios de déploiement de bornes de recharge, modélisations et préconisations
Réalisation d’un schéma directeur de maillage d’un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques en Nouvelle-Calédonie (2022)
Contexte de l’étude : La filière électromobilité s’inscrit dans un champ d’actions possibles du STENC afin de diminuer les émissions directes des gaz à effet de serre qui sont dues aux secteurs des transports routiers. En 2020 le secteur des transports représentait 612 kteqCO2. La consommation d’énergie de ce secteur est basée uniquement sur des produits pétroliers totalement importés. Cette consommation est liée majoritairement à l’utilisation de la voiture particulière, les transports en commun pour les transports des personnes et à l’utilisation de la route pour le transport des marchandises.
Une des possibilités dans la mise en œuvre de la maitrise de l’énergie dans le domaine des transports concerne l’évolution technique des motorisations des outils de déplacement vers des process plus durables. Selon la stratégie de recharge adoptée, le développement de l’électromobilité sur le territoire pourrait représenter une opportunité pour absorber une partie non négligeable du surplus d’EnR, notamment celle produite par le photovoltaïque aux périodes les plus favorables. A ce titre, le groupement ETEC-ARTELIA-BIOEKO CONSULTANTS a été missionné en 2021, par l’Agence Calédonienne de L’Energie en partenariat avec l’AFD, pour réaliser un schéma directeur de maillage d’un réseau de bornes de recharge pour véhicules.
Bornes de recharge pour véhicules électriques
Financé avec le soutien de l’Union Européenne et de l’ADEME.